Créée en 1950, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987 grâce à la diversification des espèces présentes dans le parc et à la présence d’espèces en voie de disparition1. La réserve est également reconnue en tant que réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 19822. La réserve est l’une des forêts humides d’Afrique les plus vastes (environ 5 000 km2) et les mieux protégées, la plus grande partie de sa superficie restant vierge, elle est parsemée de villages pygmées de l’ethnie Baka. Pratiquement encerclée par la rivière Dja, qui en forme la limite naturelle, la réserve est surtout remarquable pour sa biodiversité, puisqu’elle abrite 107 espèces de mammifères (dont quelques espèces menacées d’extinction) parmi lesquels l’éléphant de forêt d’Afrique, le perroquet gris du Gabon, le bongo, le léopard, et surtout pour la très grande variété des primates qui y vivent (le drill, le mandrill, le mangabey à collier blanc, le gorille des plaines de l’Ouest, le chimpanzé). Ensemble avec le parc national d’Odzala-Kokoua (République du Congo) et le parc national de Minkébé (Gabon), la réserve de faune du Dja fait partie de la zone TRIDOM (TRInationale du Dja, Odzala et Minkébé) du Fonds mondial pour la nature (WWF), qui est importante pour la protection des forêts denses africaines du bassin du Congo3.
Informations géographiques | |
Commune | Lomié |
Département | Haut-Nyong |
Chef lieu | Abong-Mbang |
Province | Est |
Capitale provinciale | Bertoua |
Point GPS | 3.102121 / 13.065491 |